LES BONNES ADRESSES

Kodawari Yokochō

Faites un saut dans le Tokyo des années 60

Restaurant aux allures d’allées typiquement japonaise où les izayaka - bars et et cuisines ouvertes - foisonnent. Le restaurant Kodawari Yokochō se situe dans le 6e arrondissement de Paris et détonne délicieusement avec l’ambiance générale du quartier.

L’atmosphère y est bouillante et le Ramen - plat le plus consommé par les japonais - est mis à l’honneur. Le succulent bouillon faits maison sont cuisiné à partir de volailles des Landes. Les nouilles, elles aussi façonnées sur place, sont composées de farine de blé des Ardennes et de kansui, une eau minérale alcaline. Goût et texture tiennent leur promesse en bouche. Quant aux toppings, ils sont eux aussi des plus réjouissants : chāshū de porc fermier basque, oeuf mollet mariné 48 heures, aubergines grillées ou encore pousses de bambous sautées.

Le respect des produits et la maitrise du geste laisse ce délicieux goût umami en bouche.

Si il s’avère que vous avez encore un peu de place pour le dessert, les dorayakis bio de l’excellente pâtisserie Tomo valent grandement le détour. Au menu des boissons, on retrouve les traditionnelles qui mettent en joie : Kirin, Umeshu et Saké Kameizumi namazaké.

Le restaurant a reçu la Palme d’Or de la Restauration 2017 et a été nommé “Enseigne d’or 2018 de l’Originalité”.

Kodawari Tsukiji

Immersion dans un marché aux poissons

Trois ans après l’ouverture de Kodawari Yokocho, l’ancien pilote de chasse Jean-Baptiste Meunier a inauguré en 2019 Kodawari Tsukiji.

Niché dans le premier arrondissement de la capitale française, ce lieu rend hommage au plus grand marché aux poissons au nom éponyme de la ville Tokyo - qui après 83 ans d’existence, a fermé ses portes en 2018. 

Des bacs en polystyrène remplis de faux poissons, un chemin pavé à l’effet mouillé, des sacs plastiques et des gants en caoutchouc suspendus… À peine franchi le seuil d’entrée, l’immersion est totale grâce à une décoration chargée. Néanmoins, en faisant appel à tous les sens, l’expérience va plus loin que les apparences.

Il se dégage dans l’ensemble de la pièce une odeur de poisson frais qui n’est pas désagréable. Le tout, accompagné d’une ambiance sonore d’un marché en ébullition, enregistrée par le propriétaire lors de ses multiples voyages au Japon. Les serveurs se fondent aussi parfaitement dans le cadre. Avec leurs tabliers bleus cirés et leurs bottes hautes blanches, ils se mettent dans la peau d’authentiques marchands locaux. 

Victime de son succès, notamment les week-ends, le temps d’attente pour trouver un siège peut être long. Mais l’expérience immersive en vaut la peine.

Prévoyez d’arriver pour l’ouverture, si vous acceptez de manger tôt, l’attente n’est jamais très longue à cette heure-ci.