La peinture Tantrique

 
 
 

Jaïpur, 1972 - 35cm x 23,4cm

N/C

Rajasthan, 2002 - 39,5cm x 26cm

Jaïpur, 1979 - 34,9cm x 22,9cm

 
 
 

La tradition de la peinture tantrique hindouiste veut que l’oeuvre de chaque artiste demeure anonyme. Toutefois, il arrive que la situation géographique de l’artiste, la date et les dimensions de l’oeuvre soient communiquées.

 
 

 

Les origines du tantrisme

Le tantrisme – terme qui n’a pas d’équivalent exact en sanskrit – est une doctrine et une pratique exposées dans des traités ésotériques appelés tantras (littéralement « chaîne d’un tissu » et aussi « extension », sous-entendu « de la Connaissance ») .

Ce courant spirituel qui apparaît sous la forme écrite dans les premiers siècles de l’ère chrétienne ne constitue pas une religion à part entière mais sillonne et «colore» l’hindouisme, le bouddhisme, et dans une moindre mesure, le jinisme, c’est-à-dire les trois «religions» originaires de l’Inde.

Arguant de l’antériorité probable de certains tantras bouddhistes (traductions chinoises de textes sanskrits), plusieurs érudits ont soutenu que le tantrisme était issu du bouddhisme. Cela ne paraît pas vraisemblable. Le bouddhisme étant une voie de renoncement, une tradition essentiellement monastique.

Or une des caractéristiques du tantrisme est qu’il ne rejette pas le monde mais l’accepte pleinement et le divinise tout en s’y « réalisant ». […] La «greffe» tantrique sur le bouddhisme a donc dû s’opérer plus tardivement, sans doute par influence shivaïte et par réaction contre le caractère moralisant, « sec » et très « masculin » des premières écoles du bouddhisme.

Le tantrisme, dans son ensemble, se ralliait à une vision non dualiste de la Réalité […] qui, par opposition à l’hindouisme, embrasse les libertés individuelles et prône l’égalité des sexes.


> Extraits de Tantrisme Hindou et tantrisme bouddhique par Pierre FEUGA, écrivain et traducteur français (du sanskrit et du latin). Spécialiste du vedānta, des cultes de la Shakti et du tantrisme. Il a également enseigné la pratique du yoga pendant vingt-sept ans.

 
 

Temps de lecture : 10m 34s


Ces informations ont été glanées auprès de nombreuses recherches, thèses et articles parus sur le sujet au cours des dernières années.

À la fin de chaque paragraphe seront citées les sources auxquelles lafondamentale fait référence.

Ces informations ont été enrichies de recherches iconographiques et documentaires et parfois même remaniées ou traduites pour les besoins de lafondamentale.


Suivez lafondamentale :

 

Schéma de calcul des périodes astronomiques, utilisé pour la méditation, XVIIIe siècle

 
 

Sanganer & New Delhi, 1994 - 35cm x 25,4cm

The Anonymous Shiva Linga Paintings - Hudson Collection Gallery

 
 

Détail d'un décor tantrique sculpté sur les murs du Lakshmana (ou Lakshman) Temple à Khajuraho, Inde.

Le temple Lakshmana a été construit sous le règne de Yashovarman (930-950), un raja Chandela. Il est dédié à l'un des aspects de Vishnu : Vaikuntha Vishnu, un être suprême à quatre bras et quatre têtes.

Perception occidentale et déformation du sens de la pratique tantrique

[…] En tout premier lieu, et cela est de toute importance, il est indispensable de ne pas assimiler le « tantrisme » à des pratiques ou rites purement sexuels. […] La sexualité n’est qu’un aspect restreint du domaine tantrique qui lui est bien plus large : il a tout d’abord une histoire en Inde, il s’est ensuite diffusé en Asie et il repose sur des textes révélés (il y a donc une littérature tantrique – les tantras).

Le tantrisme est une dimension spirituelle et mystique rattaché à des rites spécifiques […], il est « localisable » dans des lieux sacrés en Inde comme au Népal et il possède sa propre iconographie […] 

[…] Il n’est donc pas qu’une activité sexuelle comme il est généralement présenté aujourd’hui, après avoir été exporté en Occident au début du XXe siècle par quelques gurus, avant d’être plus tardivement édulcoré par le mouvement New Age.

[…] Le « tantrisme » est alors devenu une pratique pseudo spirituelle, généralement portée sur le sexe, proposant des pratiques tantriques offrant des jouissances intenses et indéfiniment prolongées.

C’est bien évidemment une vue tronquée de l’aspect tantrique dont il est indispensable de se défaire rapidement.


> Extraits de Tantrisme Hindou et tantrisme bouddhique par Pierre FEUGA, écrivain et traducteur français (du sanskrit et du latin). Spécialiste du vedānta, des cultes de la Shakti et du tantrisme. Il a également enseigné la pratique du yoga pendant vingt-sept ans.

 
 
 
 
 

Peinture sur papier, XVIIIe siècle

Kangra dans la région de l'Himachal Pradesh, peinture représentant le linga-yoni avec des offrandes de puja posées dessus.

Collection d'art tantrique de Ajit Mookerjee, Musée National, New Delhi, Inde.

Kali yantra, Rajasthan, XVIIIe siècle

Peinture à la gouache sur papier représentant un kali yantra, Rajasthan, XVIIIe siècle

Collection d'art tantrique de Ajit Mookerjee, Musée National, New Delhi, Inde.

Sculpture en bronze de la déesse suprême, XIXe siècle

Sculpture en bronze de la déesse suprême en tant que vide, avec espace de projection pour son image, Andhra Pradesh, XIXe siècle

Collection d'art tantrique de Ajit Mookerjee, Musée national, New Delhi, Inde.

 
 
 
 

Le corps tantrique

Tout d’abord, et il est essentiel d’introduire ici la spécificité que « tantrisme » et yoga – nommé hathayoga ou Kundalinî yoga – fonctionnent ensemble ; c’est par l’intermédiaire de ce corps, où le corps et le cosmos ne se séparent pas, et dans une ascèse à la fois corporelle et mentale, que le yogin (celui qui accomplit les actions rituelles) s’achemine vers la libération. 

La pratique corporelle et mentale, à travers des techniques d’hathayoga et par l’exercice méditatif de concentration et de visualisation est donc indissociable des rituels tantriques (à cela s’ajoute également la récitation de mantras.)

Le corps tantrique, est composé d’une structure imaginaire ressentie et présente dans le corps physique, formée de centres, les chakra, et de canaux, les nâdî, où circule le souffle vital, le prâna, et avec lui l’énergie divine.

Ainsi, « il n’y a de perfection et de salut que pour un être qui a un corps ». Contrairement à la philosophie platonicienne, ou au christianisme, pour qui le salut de l’âme se fait malgré le corps, et passe par un détachement du corps, la perfection du yogin ne peut se passer du corps, elle se fait avec ou à travers lui.


> Extraits de "L’hindouisme et la sexualité tantrique" par Jérôme Revaclier, publié sur Comment vivre au quotidien? le 28 janvier 2019.

 

Figure tantrique : les sept chakra et la Kundalinî

 
 
 

Déesse hindou tantrique, peinture à la main, Yantra Tantrik Art.

Sculpture de Chamunda, Madhya Pradesh, Inde, IXe siècle.

XIe siècle, avec ses yeux exorbités, ses os saillants, ses accessoires ornés de crânes et la coupe crânienne, la montre dansant sur un cadavre.

Cakrasaṃvara avec Vajravārāhī

Cakrasaṃvara est yidam principal et heruka (déité courroucée) de l'école Kagyüpa du bouddhisme tibétain ; sa pratique appartient à la classe des tantra-mères de l'Anuttara Yoga Tantra.

Cakrasaṃvara est décrite typiquement avec un corps bleu, 4 visages et 12 bras, embrassant sa partenaire Vajra Varahi. Il existe également des formes avec de nombreuses jambes.

Cakrasaṃvara et sa partenaire ne sont pas considérées comme deux entités distinctes, comme un mari et une épouse ; en réalité, leur union divine est une métaphore pour l'union du vide et du bénissement divin qui est une même essence.

 
 
 
 

Sanganer, 2014- 36,6cm x 28,7cm

Catalogue de la collection de peintures tantriques de la galerie Hervé Perdriolle, Bruxelles et Paris.

 
 
 

La dimension sexuelle du tantrisme

[…] La notions plus spécifique du corps tantrique, nous amène directement à la dimension sexuelle et spirituelle du « tantrisme ».

Interroger l’aspect tantrique de l’hindouisme nous montre que la sexualité peut être considérée comme étant une voie possible à la libération, et que celle-ci peut avoir sa place au sein même d’une doctrine religieuse.

« Les traditions tantriques partent du principe que Kâma, l’eros, la passion amoureuse, est le moyen d’accès par excellence pour transcender le soi empirique et accéder au divin.»

Voilà ce qui nous amène à comprendre que c’est « la visée transcendantale qui importe et non la recherche de la jouissance » : l’acte sexuel est donc un moyen de dépassement des limites du soi, de fusion avec la divinité si bien que l’intention de cet acte n’est plus motivé par le sentiment de jouissance comme il l’est en général dans une relation sexuelle non tantrique.

« C’est la libération et non le plaisir que recherchent les actants du rite. »

À cela s’ajoute le fait que l’union sexuelle doit être comprise comme la réunion entre deux corps, c’est-à-dire un corps masculin et un corps féminin : le pratiquant masculin – le principe dominant Shiva – est à la recherche « de la puissance ou d’une vitalité renforcée puisée chez la femme, puisque la force, l’énergie, la shakti est féminine, donc détenue par la partenaire féminine du rite. »

Cette union, qui a le pouvoir de fusionner ces deux puissances – Shiva et Shakti – représente dans le domaine tantrique la divinité suprême mi masculine, mi féminine : « chaque dieu ou une déesse étant associée à une déité de sexe opposé ».


> Extraits de "L’hindouisme et la sexualité tantrique" par Jérôme Revaclier, publié sur Comment vivre au quotidien? le 28 janvier 2019.

 
 
 
 

Catalogue de la collection de peintures tantriques de la galerie Hervé Perdriolle, Bruxelles et Paris, présentée lors de la Outsider Art Fair 2014-2017.

 
 
 
 

Jaïpur, 2001 - 34,7cm x 23,11cm

Udaipur, 1999 - 40,2cm x 34,5cm

Chomu, 2007 - 33,3cm x 22cm

 
 

La peinture tantrique

 

Extraits de l’entretien de Franck André Jamme avec Bill Berkson.

Traduit par Jean-Patrice Courtois dans Po&sie 2014/2 (N° 148), pages 147 à 157.

Bill Berkson : Mais qu’est ce qui fait donc que cet art est aussi surprenant ?

 

Franck André Jamme : Je crois que sa particularité principale, c’est qu’il s’agit avant tout d’une pratique, une réelle pratique intérieure. En premier lieu pour l’« artiste » lui-même quand il peint une pièce, mais aussi pour ceux ou celles qui, plus tard, vont « travailler » leur vision de cette même pièce, la contempler, méditer sur elle et sur son sens. Jusqu’à, à travers cette méditation, parvenir parfois à faire apparaître en eux la divinité elle-même – enfin, celle qui est plus particulièrement évoquée dans cette peinture.

Je ne sais s’il existe beaucoup d’autres arts aussi riches en possibilités, en qualités. Et, d’un autre côté, cela n’a absolument pas tué l’esthétique, la grâce de ces choses.

Le tantrisme est trop libre, trop ouvert, pour ne pas voir, accepter, apprécier, et même révérer la beauté de ces pièces. Maintenant, elles sont collectionnées aussi en Occident, mais en Inde même, c’était déjà le cas, depuis des siècles. Et j’insiste vraiment sur cette question plastique et profonde en même temps. J’ai vu souvent comme ces gens pouvaient être très sensibles à la force d’une peinture, ou à sa finesse, ou à son éclat, ou à son harmonie.

À ces moments-là, le sens si précis de ces choses semblait, pour eux, réellement couronné par l’inexplicable charme qu’elles dégageaient aussi.

Les premières traces de ces peintures ont été trouvées dans des livres, des traités tantriques datant du XVIIe siècle.

Ensuite, progressivement, les images ont été retirées des volumes, pour pouvoir être « travaillées » plus facilement par les pratiquants – méditées, séparément des textes et pratiquer l’art de la visualisation. Le vocabulaire de ces œuvres est de quelque façon proche de celui des ragas dans la musique indienne classique.

On ne sait pas clairement quand ils, elles sont nées, ni qui les « inventa » un jour. De temps en temps (quelques rares fois par siècle, dit-on), une nouvelle phrase musicale apparaît, ou bien un nouveau schéma pictural dans la peinture.

Tout cela reste assez mystérieux.

Mais, dans un monde aussi « égocentré » que le nôtre, je trouve la question de l‘anonymat de l’artiste (comme le veut la tradition) extraordinairement salutaire, touchant, et rassurant.

 
 

Vibrance et mysticisme

Franck André Jamme

Livre “Tantra Song, Tantric Painting from Rajasthan” par Franck André Jamme, les éditions Siglio Los Angeles, 2011.

> photos par Nostos Books, Japon

 
 

Dans certains textes, on trouve des interprétations des différents éléments picturaux présents dans la peinture tantrique :


  • Le noir : illustrerait la nuit du monde

  • Le bleu : la conscience

  • Les couleurs claires : la pureté

  • Les spirales et les flèches symboliseraient l'énergie

  • Tandis que les triangles inversés représenteraient la divinité féminine

 
 

Supports et matériels utilisés

Les peintures utilisées par les tantrikas sont toujours des peintures à l’eau : gouache, aquarelle, pigments naturels végétaux, minéraux, organiques – plantes ou fleurs, terres diverses, bouse de vache.

Leur support sera donc le papier, qu’ils aiment un peu ancien, « c’est celui qui réagit le mieux, qui est le plus agréable à utiliser, le papier d’aujourd’hui n’est vraiment plus à la hauteur », disent-ils.

« Papier ancien », cela veut dire qu’il a entre trente et soixante ans, quelquefois plus. Il est souvent chargé d’écritures manuscrites sur l’une de ses faces, le plus souvent des graphies officielles, administratives, commerciales. Il est aussi en plus ou moins bon état, après le passage des moussons, des insectes et autres souris. Alors les peintres, avant de s’en servir, le « travaillent ».

Ils bouchent les trous ou les manques avec d’autres morceaux, des sortes de rustines ou de compléments. Ils reconstituent parfois une page entière avec je ne sais combien de fragments disparates.

Ces moments-là, ce bricolage, ce jeu à la fin, tout cela les amuse beaucoup. L’effet plastique de ces opérations en devient souvent riche, et souvent réussi.

Ces surfaces, vierges et prêtes maintenant à recevoir les couleurs, mais aussi bien rafistolées, sont de petites œuvres en elles-mêmes. Elles amplifient de fait le caractère unique de chacune des pièces d’art à venir.


> Extraits de l’entretien de Franck André Jamme avec Bill Berkson. Traduit par Jean-Patrice Courtois dans Po&sie 2014/2 (N° 148), pages 147 à 157.

 
 
 
 

Triangle tantrique, envir. 1960 - 30,4cm x 25,4cm

N/C

Triangle tantrique, envir. 1960 - 30,4cm x 25,4cm

 
 
 

Franck André Jamme, auteur du recueil “Tantra Songs”, 112 page, 2011.

À l’occasion de la première exposition exclusivement consacrée à ces peintures, à la galerie du Jour/Agnès b., à Paris, en 1994, nous avons décidé avec Agnès d’afficher une sorte de placard à l’entrée de l’espace, juste quelques lignes que j’avais écrites récemment :

 

“Il m’est souvent venu de penser que l’on avait rarement produit, dans l’histoire de la peinture, des œuvres tout à la fois aussi mystérieuses et aussi simples, aussi puissantes et aussi pures – un peu comme si le génie de l’homme était arrivé là à rassembler presque tout dans presque rien.”

 
 

“Ce peu de mots était certainement très excessif, ce devait être l’enthousiasme. Mais en même temps assez vrai, non ? “

- Franck André Jamme, 1947 - 2020

 
 
 

Kali, déesse tantrique


 

Sculpture bengale datant de la fin du 19e siècle et représentant la déesse suprême hindoue Kali

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Le célèbre symbole des Rolling Stones, créé en l’honneur de la déesse Kali

Le symbole des Rolling Stones a été créé en l’honneur de Kali ou Kalika, la déesse hindoue de l’émancipation, de la préservation, de la transformation et de l’énergie.

Son nom dérivé du mot kāla, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose. Celui qui la vénère est libéré de la peur de la destruction. Elle détruit le mal sous toutes ses formes et notamment les branches de l'ignorance (avidyā), comme la jalousie ou la passion.

Elle est le plus souvent représentée nue, le regard féroce et la langue tirée, portant un long collier, descendant parfois à ses genoux, composé de crânes humains, dansant sur le corps de Shiva, qui allongé sur le dos tel un cadavre, réclamant son indulgence.

Elle porte souvent une tête décapitée dans une main et une épée symbolisant le pouvoir de la destruction, dans l'autre.

Les lèvres noires et rouges ainsi que la langue ont ainsi personnifié la puissance de la liberté d’expression dans la musique Rock‘n Roll et l’incroyable énergie qu’il capture.

 
 

L’Art Néo-tantrique
De l’abstraction indienne à la contre-culture

 

Le musée du Quai Branly organisait les 28 et 29 mai 2015, le colloque international "Contre-culture dans l'art indien" consacré à la peinture Néo-tantrique; la littérature, la danse et la musique des années 1960-80. Réunissant pour la première fois des anthropologues, musicologues et des historiens de l'art, de la danse, du cinéma et de la littérature du monde entier, ce colloque revient sur les racines orientalistes des lectures du tantrisme et sur l’interprétation symbolique des figures géométriques (yantra, mandalas) à la fin des années 40, afin de comprendre l'essor du courant néo-tantrique comme art abstrait typique indien, dans le domaine de la peinture, dans les années 60.

L’art tantrique constitue une catégorie à part des productions picturales indiennes (notamment à la Biennale de Venise 2013). Il est souvent présenté comme une forme à la fois très ancienne et très
conceptuelle, voire abstraite.

Au départ, les tantras sont des textes prônant des rituels aux antipodes des normes de pureté brahmaniques, utilisant notamment des diagrammes géométriques. Ce colloque revient sur la diffusion orientaliste de ces textes et surtout leur influence sur des artistes indiens des années 1950-60. Ils les interprétèrent comme des formes abstraites indiennes puis, dans le climat de la Contre-culture, comme des formes ‘transgressives’ permettant de critiquer la société indienne de l’intérieur.

Sohan Qadri

On sait la vogue des « spiritualités orientales » sur les mouvements hippies, mais on oublie souvent
le pendant de cette mode chez les jeunes Indiens, notamment dans les milieux artistiques, dans la peinture mais aussi la poésie, la danse ou le cinéma.

Le colloque se concentre particulièrement sur la conjoncture des années 1970 à 80, où l’art tantrique va connaître ses premières expositions puis publications spécialisées.


Organisé par Tiziana Leucci (CNRS, CEIAS, Paris) et Raphaël Rousseleau (Professeur en anthropologie (Lausanne, CEIAS) en collaboration avec le département de la Recherche et de l’Enseignement au musée du quai Branly. Comité scientifique : Joep Bor (University of Leiden, Pays Bas), Philippe Bruguiere (Cité de la Musique, Paris), Tiziana Leucci (CNRS, CEIAS, Paris), Raphaël Rousseleau (Université de Lausanne, CEIAS, Paris).

 
 
 
 

Ces informations ont été glanées auprès de nombreuses recherches, thèses et articles parus sur le sujet au cours des dernières années.

À la fin de chaque paragraphe sont citées les sources auxquelles lafondamentale fait référence.

Ces informations ont été enrichies de recherches iconographiques et documentaires et parfois même remaniées ou traduites pour les besoins de lafondamentale.


 
 

FIN

 
 

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Ressources autour de la thématique


 

la peinture tantrique

 
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la peinture Neo tantrique

 

S. H. Raza, 1922-2016, IN

Sadamasa Motonaga, 1922-2011, JP

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Biren De, 1926–2011, IN

Sadamasa Motonaga, 1922-2011, JP

Sadamasa Motonaga, 1922-2011, JP

Sohan Qadri, 1932-2011, IN

S. H. Raza, 1922-2016, IN

G. R. Santosh, 1929-1997, IN

Biren De, 1926–2011, IN

Sadamasa Motonaga, 1922-2011, JP

Exposition Thinking Tantra, Drawing Room, Londres, 2016-2017

 

 

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Sarah

Article très intéressant, j’ai pris plus d’une 20aine de minutes à le lire et à observer les images